CUISINE CENTRALE XX – BAC D11S – PLAFOND EN MÉTAL DÉPLOYÉ

Lieu

Paris 20e (75)

Produit

Bac D11S maille AFR-RB55

Architecte

Architecture Anne Démians Paris

Date

2011

Catégorie

PLAFONDS

À propos de ce projet

Pour la Cuisine Centrale de la Caisse des Ecoles à Paris 20e arrondissement, l’architecte Anne Démians a voulu un plafond métallique, en métal étiré (métal déployé), constitué de cassettes type Bac D11S.

Le bac D11S est un bac auto-portant qui se monte sur des porteurs de type Horus, en appui sur ses deux petits côtés. L’accrochage se faisant par les profils de renforts intégrés au bac, l’ossature est ainsi masquée.

Cette solution est intéressante car, au-delà de la solidité du Bac D11S, le plafond obtenu est homogène et continu. Les raccords sont discrets. De plus, la technique de mise en oeuvre offre la possibilité de démontage sans difficulté pour les opérations de maintenance.

Le bac D11S en métal étiré (métal déployé) se fabrique avec un choix de type de maille, plus ou moins grande, plus ou moins ouverte, selon le but recherché.

Dans le cas de la Cuisine Centrale XX, le choix de la maille AFR-RB55 (Généraction 2043), dont le vide est de 80%, a permis d’intégrer les luminaires dans le plénum. Au-delà d’offrir une bonne efficacité, la perception de l’éclairage est très particulier. En effet, en se déplaçant dans les circulations, les blocs lumineux se révèlent au fur et à mesure.

Le fort pourcentage de vide de la maille a également avantageux pour pouvoir laisser les bouches de ventilation dans le plénum.

En savoir + sur ce projet du cabiner Architecture Anne Démians : https://www.annedemians.com/projets/ccxx/

« La première intention est bien celle de l’exemplarité : résoudre, avec une forme unique et solitaire, un ensemble de paramètres qui, à priori, s’exprimeraient plus facilement dans un foisonnement de signes et de matières. Elle est implantée dans un quartier résidentiel et sensible. Son enveloppement est blanc et lumineux. Il reste lisse. Un peu comme si toutes les aspérités, liées à sa destination auraient été effacées. C’est une enveloppe diaphane, portée en creux par des ouvertures que dessinent des ombres colorées. Les cadrages sont choisis à partir des différents rythmes de la cuisine pour montrer que l’insertion, en milieu urbain, d’un process industriel, peut se réaliser sans dégâts. Les transitions apaisent les sensations brutales de murs à l’alignement des rues. Le béton encré de noirs et de voiles anthracite se défonce en renfoncements de roses flashies. Une grille blanche ouvragée, en corian, dessine l’entrée principale des camions. Les états transitoires de l’espace sont attachés à cette obligation de ne rien achever qui ne renvoie à un autre univers ou de désublimiser chaque fragment de l’ouvrage. »